top of page
machine à écrire

Réponses à vos questions

Quand peut-on commencer une rééducation graphique?

Des observations sont effectuées dès la maternelle et les premiers gestes graphiques doivent être mis en place dès le plus jeune âge mais la rééducation peut commencer dès le début de la 3ème maternelle.

 

Il ne sert à rien de faire faire des lignes d’écriture à un enfant qui n’a pas intégré le bon geste graphique !

Combien de temps ça dure? 

Le nombre de séance dépend de l’enfant, de l’importance des difficultés, de sa motivation et de son évolution. La séance de 60 minutes par semaine se divise en plusieurs séquences en fonction du type de difficultés rencontrées par l’enfant. La régularité est un gage de réussite. Le dernier quart d'heure est avec l'enfant et le(s) parent(s).

Pourquoi est-ce important? 

La dysgraphie est le seul DYS qui disparaît avec une bonne rééducation. Les problèmes d’écriture de l’enfant persistent si aucune intervention spécifique n’est entreprise pour l’aider. Il est donc essentiel de déceler la dysgraphie rapidement et de proposer une rééducation la plus adaptée et efficace possible.

Si l’enfant n’écrit pas, une partie de son cerveau ne se développe pas.

Comment ça se passe? 

D’abord, il y a un entretien avec l’enfant et ses parents : informations sur l’origine du trouble ou des difficultés rencontrées, contexte familial, histoire de l’enfant et vie affective, ressenti des parents. L’enfant aime-t-il écrire ? Il est indispensable de comprendre la problématique d’écriture qui amène à venir consulter.

Ensuite, lors de la première séance, l’enfant réalise un bilan graphomoteur ainsi que différents tests d’écriture. L’étude des caractéristiques de l’écriture s’effectue au moyen d’échelles établies à partir de statistiques très précises.

Sont donc examinés : l’écriture, la motricité graphique en cours d’écriture, la vitesse, l’âge graphomoteur, la dysgraphie.

 

En fonction des constats, je suis amenée à :

•  Dédramatiser un problème passager qui ne nécessite   pas de rééducation

•  Orienter l’enfant vers d’autres professionnels 

•  Proposer une rééducation de l’écriture.

J’évalue la motricité graphique: position de l’enfant face à la table, position de la feuille, de la main, des doigts sur l’outil scripteur, qualité de la trace graphique, pression exercée par le crayon et vitesse d’écriture.

 

La rééducation se fait dans une ambiance de progression positive et de mise en confiance. J’accompagne l’enfant dans ses efforts, son évolution et à son rythme. Chaque rééducation étant personnalisée il est important d’envoyer l’enfant chez un(e) graphomotricien(ne).

​

Cela me permet de réaliser un bilan qui comprend:

•une introduction (informations récoltées précédemment, suivi, ressenti de l’instituteur/l’institutrice et difficultés)

•les résultats des différents tests (le bilan peut être effectué par des dessins en 3ème maternelle et début 1ère primaire.  Le bilan graphomoteur complet se fait dès que l’enfant écrit en cours de sa 1ère primaire)

•quelques remarques quant à la façon de faire de l’enfant (attitude corporelle, position du bras et de la main, tenue du crayon)

•une conclusion (direction de la rééducation).

​

Je propose alors un second entretien avec l’enfant et ses parents.

Avec l’accord des parents et de l’enfant, je commence la rééducation. La graphomotricité repose sur une série de techniques de relaxation gestuelle et d’exercices graphiques, sur des formes pré-scripturales ludiques, qui permettent d’aborder les formes de la lettre sans parler d’écriture. Nous travaillons « à côté » de l’écriture. Il ne sert à rien de faire écrire un enfant qui n’a pas intégré les gestes nécessaires à la scription. Le but de la rééducation de l’écriture est d’obtenir le maximum d’efficacité avec le minimum d’effort lors de l’écriture.

Quels sont les objectifs poursuivis? 

•  Prévenir l’échec scolaire lié à des troubles de   l’écriture

•  Renforcer la capacité d’adaptation (vitesse et lisibilité)   et d’apprentissage

•  Rétablir les fonctions graphomotrices en améliorant la   posture du corps et la tenue de l’instrument

•  Apprendre la maîtrise du geste scriptural

•  Améliorer la gestion émotionnelle en cas de stress   face à l’écriture

•  Permettre à l’écriture de se libérer et de se   personnaliser de manière efficace

•  Améliorer l’écriture sans la transformer afin qu’elle   devienne aisée, libre et rapide

•  Reprendre confiance en (re)trouvant le plaisir d’écrire

•  Obtenir une écriture cursive, fluide, avec de bons   enchaînements

•     Développer une écriture de dimension, d’inclinaison   et de disposition correctes sur la page.

Pour qui? 

La dysgraphie est présente chez 10% des enfants, adolescents et adultes. 

Elle peut être associée à d'autres troubles (dyspraxie, dyslexie…). 

Comment détecter une écriture dysgraphique? 

Faites attention à :

• L’âge réel de l’enfant

• Sa tonicité

• Son équilibre

• Sa capacité à désolidariser les doigts

• Sa connaissance du schéma corporel

• Sa compréhension de la différence entre contracté et relâché

• Sa latéralité (dominance affirmée)

• Sa structuration spatiale et temporelle + vocabulaire spécifique

• Sa coordination oculo-manuelle

• Sa mémorisation

• Sa position corps, feuille, bras, main, doigts

• La tenue de l’instrument

• Le suivi antérieur

Et ensuite :

• Mauvaise organisation spatiale de la page avec non-respect des espaces entre les lettres et les mots ainsi que les lignes chaotiques

• Erreurs de formes et/ou de proportions des lettres

 •Écriture lente et fatigante, ou trop rapide

• Instabilité de l’écriture à travers une direction et une taille des lettres changeantes

• Difficultés en fine motricité, retard ou maladresse de la motricité manuelle

• Absence d’automatisme des gestes graphiques

• Non-maîtrise des doigts pendant l’écriture

• Ecriture illisible, cahiers sales/mal tenus

• Mauvaise posture, tenue du crayon incorrecte

• Refus, peur d’écrire

• Douleur
 

Tout cela empêche de maintenir longtemps l’effort graphique.

​

Au niveau psychomoteur :

• Variabilité des performances dans les domaines spatiaux, temporels, cinématiques (étude de tous les mouvements possibles) ainsi qu’au niveau des appuis corporels

• Discontinuité du mouvement

• Nombre de positions et de mouvements défectueux anormalement important

• Anomalies du tonus donnant lieu à une hypertonie, hypotonie ou dystonie (crampe de l’écrivain) qui peuvent en partie expliquer la diminution du degré de liberté des mouvements indispensables à l’écriture. La posture peut aussi induire une prise défectueuse de l’instrument scripteur ou un mauvais positionnement du membre scripteur

​

bottom of page